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Développement commercial
25.04.2024

Machecoul - Économie. La CCI vient au contact des commerçants pour les accompagner

Ce jeudi 11 avril, Machecoul Saint-Même a été la première étape en Loire-Atlantique de l'opération "La CCI fait sa tournée". Concrètement, trois conseillères de la Chambre de commerce et de l'industrie Nantes St-Nazaire sont allées à la rencontre des commerçants afin de leur proposer un diagnostic de 30 minutes gratuit sur des sujets qui les concernent plus particulièrement : stratégie commerciale, communication digitale, visibilité web, relation client, démarche écoresponsable…
"Ce dispositif est intéressant, car nous sommes conscientes que c'est une problématique pour les commerçants de s'absenter de leur boutique » explique Cindy Schwarz, conseillère du département "Transitions et appui aux entreprises".
Les problématiques de pouvoir d'achat et de souci de recrutement ont largement été évoquées, mais elles ne sont pas spécifiques à la commune. L'impact de la hausse des prix de l'énergie est aussi souvent revenu dans les discussions. Et là, la CCI peut accompagner sur des questions de transition écologique.
Pour tout ce qui est lié à la communication et le travail sur la marque employeur, les conseillères peuvent revenir dans les commerces pour dispenser des formations gratuites de deux heures. "C'est vraiment l'occasion de les informer sur nos différentes solutions d'accompagnement pour lesquels ils sont éligibles, dans le cadre d'une stratégie globale, souligne Cindy Schwarz. Cela permet aussi aux commerçants de pouvoir s'exprimer, d'avoir des échanges constructifs, dont la synthèse sera restituée lors du bilan avec la commune."
Source : Le Courrier du Pays de Retz, 19/04/2024

Saint-Herblain - Un commerçant des Thébaudières serti d’or

Au Salon de la Franchise à Paris, c’était, dimanche 17 mars, la remise des Rubans d’or de la franchise. Soixante dossiers ont été présentés et huit primés, dont celui d’Alain Le May, gérant de l’enseigne Cavavin, au centre commercial des Thébaudières, à Saint-Herblain. Interrogé par la presse nationale, Alain Le May a fait part de son émotion en recevant ce trophée. « C’est pour moi une récompense et une immense fierté ! ». Ce Ruban d’or souligne l’investissement du commerçant herblinois au sein de la Fédération française de la franchise.
« J’interviens notamment sur la validation des dossiers de médiation entre franchiseurs et franchisés, et ce Ruban d’or récompense aussi mon implication dans le monde économique local », explique-t-il.
Président de l’association des commerçants des Thébaudières, Alain Le May est très présent dans le développement de la franchise Cavavin, créée en 1985 par Michel Bourel et présidée actuellement par Olivier Mermuys. Aujourd’hui, l’enseigne rassemble 180 franchisés, en France et à l’étranger. Avec près de trois cents partenaires vignerons, elle propose plus de deux milles produits, vins et spiritueux, à partir de sa plate-forme d’achat située à Guérande.
La franchise est toujours un échange de savoir-faire qui permet de déléguer certaines fonctions au franchiseur. Le franchisé garde cependant la liberté d’approvisionnement sur environ 30 % de références. 20 % des nouveaux franchisés sont des femmes, témoins des nouvelles orientations de la consommation.
Source : Ouest-France, 26/03/2024

Loire-Atlantique - À la Cave de l’inattendu, le vin inspire la cuisine

À Vertou, la Cave de l’inattendu sert une cuisine de terroir aussi surprenante que les lieux, aux allures de caverne d’Ali Baba, invitant à la découverte et au partage, entre cave à vins, épicerie et resto.
Elle porte bien son nom, cette Cave de l’inattendu, ouverte en 2005 dans le quartier du Chêne, à Vertou. Dès l’entrée, le client est surpris par une sélection de vins parcourant les cépages du monde entier comme « une invitation au voyage », expose le créateur de ce lieu atypique, Olivier Hodebert.
Le Fougerais d’origine met un point d’honneur à arpenter chaque année les vignobles de l’Hexagone pour en ramener de nouveaux trésors, en plus de proposer l’éventail complet des appellations nantaises et plus de 80 références de muscadet. « Derrière le vin, il y a des hommes. Le but est de transmettre des émotions et du bonheur », résume le double finaliste du championnat du monde des cavistes.
Au fond de la pièce, les visiteurs peuvent, comme dans un café, partager un verre sur quelques tables et même à bord d’une autotamponneuse de 1965. Car la Cave de l’inattendu, au-delà d’une simple cave, se veut un lieu de partage autour de la gastronomie. Elle intègre depuis dix ans un restaurant de 60 couverts, en plus d’une épicerie de proximité servant légumes, charcuterie ou fromages, « pour dépanner les anciens ».
Olivier Hodebert explique : « J’ai travaillé comme sommelier dans treize étoilés. Les casseroles me manquaient.
La cuisine est indissociable du vin, mais, ici, c’est le vin qui inspire la cuisine. »
Le quinquagénaire voulait ainsi ramener « une vie alimentaire » dans ce quartier vertavien qui comptait de nombreux commerces de bouche dans les années 1950. D’où cette décoration foisonnante d’objets d’époque, au sein du dédale de cinq espaces intimistes, aménagés comme à la maison. Un gramophone, un vieux Solex®, une horloge comtoise de 1875, un cor de chasse… Une vraie brocante !
Les clients mangent dans de la vaisselle de famille donnée par les gens du coin. Ici, sur une table en formica. « Certains la réservent spécialement pour retrouver l’atmosphère de leur enfance. »
Mais alors, au-delà des bouteilles servies au même prix qu’en boutique, qu’y mange-t-on ? Une cuisine « locale et de saison », préparée par le chef Sébastien Bidegaray, avec une carte limitée à deux entrées, deux plats, deux desserts, «renouvelée plusieurs fois par semaine». 
« On échange avec le chef pour choisir le vin avant la conception de la recette », précise Olivier Hodebert. 
Source : Ouest-France, 24/03/2024

Châteaubriant - Les P’tits ruisseaux suit son cours en solo

L’épicerie du centre-ville de Châteaubriant se réorganise cette année pour continuer de proposer son choix de produits locaux, artisanaux et respectueux de l’environnement.
« On est indépendants, on choisit nos fournisseurs, des producteurs locaux d’abord »,» souligne l’épicière Magali Ploteau, co-créatrice de la boutique avec Blandine Dupré en 2022. Ainsi, les pâtes viennent de Mouais ; les produits laitiers d’Ombrée-d’Anjou (Maine-et-Loire) et de Rougé ; les savons d’Oudon, les chocolats de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) ; les légumineuses de Soudan, et ainsi de suite pour les cinquante producteurs locaux approvisionnant le magasin. Un choix écologique, mais aussi diététique. « Notre corps s’est adapté à l’alimentation locale depuis des générations, aux légumes d’été en été, aux légumes d’hiver en hiver »,» explique-t-elle en toute conviction.
Des bocaux en verre et des sacs en papier sont gratuitement mis à la disposition des clients venus sans contenants.
L’étiquetage des produits répond aux critères imposés par la législation. Pour les recettes et les accompagnements, les conseils de l’épicière rassurent les indécis.
Un retour en arrière ? Cette impression est démentie par le service en ligne via le site Internet. Commandées avant 13 h, les courses sont livrées dès le lendemain, façon drive, en points retraits à Châteaubriant et aux alentours.
« Ce sont des commerces ayant une offre complémentaire. Ainsi, les clients livrés peuvent compléter leurs achats avec d’autres produits comme du vin, du poisson, du pain, ou éventuellement faire leur séance de sport,» commente la gestionnaire.
Pour autant, depuis quelques semaines, Magali Ploteau gère en solo le magasin. Il était devenu difficile de dégager deux salaires. Blandine Dupré est toujours présente en soutien de Magali, mais elle s’en est allée vers d’autres aventures professionnelles. En attendant pourquoi pas de revenir en arrière, comme elles l’ont affirmé sur leur page Facebook.
Source : Ouest-France, 19/03/2024