La CCI Maine-et-Loire fait son bilan carbone

Chiffres, postes émetteurs, consommations d'énergies : découvrez le bilan carbone de la CCI Maine-et-Loire !
Transition écologique
25.03.2024
s'informer sur le bilan carbone

La CCI s’empare de la question de ses émissions de carbone. 

 

A ce sujet, Amélie Bossard, directrice RSE de la CCI Maine-et-Loire et de la Mayenne, estime : “nous avons une responsabilité à nous aligner sur la trajectoire proposée et même à être proactif.”

La CCI a ainsi pris 17 engagements pour les 3 années qui viennent sur chacune des 7 thématiques du référentiel LUCIE : 
 

  • Mettre en place une gouvernance responsable 
  • Respecter les droits fondamentaux de la personne 
  • Développer des relations et conditions de travail responsables 
  • Préserver l’environnement 
  • Développer l’éthique dans les relations d’affaires 
  • Respecter les intérêts des consommateurs 
  • Viser le développement local et l’intérêt général
     

Les consommations d’énergies à la CCI

Un suivi existe sur Cholet depuis 1992. Aujourd’hui elle est mesurée sur tous les sites du 49 et du 53 par Pierre-Henri Goubin.

Un premier bilan carbone a été réalisé en 2012 avec Philippe LOHEZIC, déposé à l’époque en Préfecture. Les bilans carbone des entreprises sont maintenant déposés sur Le site https://bilans-ges.ademe.fr/ (obligatoire tous les 5 ans)  

Dans le cadre de son engagement sur la thématique 4 : « préserver l’environnement », les CCI 49&53 vont plus loin et décident depuis 2021 de proposer un bilan carbone tous les ans. Il s’agit alors d’évaluer l'efficacité de nos mesures pour valider nos trajectoires « bas carbone ». Pour cela la CCI s’appuie sur un outil nommé « Climatip » de la société Mobeetip. Les 2 premières années ont été consacrées principalement au paramétrage de l'outil et la recherche des données utilisables. 2 apprentis ont renforcé l'équipe pour se consacrer en totalité sur ce projet. Le travail à réaliser par Pierre-Henri, à partir de 2024, va être de fiabiliser les données et d'automatiser l'intégration des données pour les prochains bilans.

Les actions qui concourent à la décarbonation

L’optimisation des m²

Ventes des Hôtels consulaires de Saumur et Cholet, un projet de déménagement du siège sur Métamorphose (un bâtiment respectant les nouvelles normes thermiques, avec une énergie principalement d'origine électrique donc décarboné.)

Améliorer le bâti et ses équipements

A l’Espace Formation du Saumurois, le chauffage au gaz a été remplacé par une connexion réseau urbain de chaleur alimentée par la chaufferie biomasse du quartier du Chemin Vert.  

Au centre Pierre Cointreau : connexion au réseau urbain de chaleur alimenté par la chaufferie biomasse du quartier d'Orgemont.  

Au CPC, et en projet à l'EFS et Eurespace, les menuiseries ont également été remplacées pour améliorer l’isolation été comme hiver.

Les Projets :
 

  • A l’EFS un nouveau bâtiment à haute performance énergétique va être construit (idem bat D Eurepace). 
  • À Eurespace les 8 chaudières gaz des bâtiments seront remplacées par une chaufferie centralisée avec une énergie principalement de type biomasse. Un réseau de chaleur permettra d'alimenter les bâtiments.
  • Au CPC et à Eurespace des installations photovoltaïques permettront de diminuer fortement les achats d'électricité
  • Au CPC, un logiciel de gestion technique du bâtiment (GTB) va être installé pour piloter et optimiser le chauffage et les équipements électriques du site


    A noter : Pour bénéficier d1 KW d’électricité à consommer, ENEDIS produit 2,3 KW (l’écart correspond à des fuites)
     

Le Bilan de Gaz à effet de serre (BGES)

Le bilan de Gaz à effet de Serre pour la CCI. 

Les différentes méthodes définissent le périmètre.
 

  • Scope 1 pour les émissions directes
  • Scope 2 pour les émissions indirectes liées à l’énergie
  • Scope 3 pour les autres émissions indirectes

La CCI a choisi volontairement de prendre en compte la totalité des émissions de gaz à effet de serre par poste et par type d’activité (SCOPE 3). Scope 3 prend en compte toutes les activités de la CCI, les déplacements de tous les apprentis, fournisseurs et visiteurs se rendant sur les différents sites, ainsi que la totalité de ses achats.

Le bilan tient compte des activités en amont, des activités de l’entreprise et des activités en aval.
Pour le calcul, il faut identifier l’ensemble des postes émetteurs, multiplié par un facteur d'émission et en faire la somme, ces facteurs d’émission sont publiés par l’ADEME.  La difficulté est donc de recenser  la totalité de ses postes émetteurs pour pouvoir étudier leur impact sur l'environnement.
A noter qu’il est impossible de comparer le BGES d’une entreprise avec une autre, chacune ne prenant pas en compte les mêmes postes émetteurs. Il sert à mesurer sa propre trajectoire pour arbitrer et conduire sa trajectoire de décarbonation sur du long terme.
 

Depuis 2021 ce bilan est chaque année plus précis grâce à une donnée affinée.

Bilan 2023 en chiffre

5890 To
de CO2
18,3 To
CO2 par collaborateur
+2%
par rapport à 2022

Les 10 premiers postes émetteurs

3276 T de CO2 soit 56% des émissions totales 

 

  • Déplacements apprenants 
  • Amortissements des bâtiments détenus 
  • Déplacements vacataires et honoraires 
  • Déplacements domicile travail des salariés CCI 
  • Fournitures scolaires coiffure
  • Immobilisations d'aménagement général
  • Immobilisations de matériel et de machines spécifiques
  • Prestations de services
  • Fournitures scolaires maçonnerie
  • Consommation gaz CFA Eurespace

Pour réaliser ce bilan, 178 sous postes d’émission ont été identifiées, dont 122 sur lesquels
nous disposons de données non monétaires . Ce qui représentent  57% des émissions (3443 tCO2e). La donnée non monétaire est plus précise et permet d’affiner le résultat.