Infos locales
Chaumes-en-Retz - DOSSIER. Chaumes en Retz,une commune en pleine évolution
Depuis la fusion de Chéméré et Arthon en 2016, la commune ne cesse de prendre de l’importance. Comment les habitants vivent cette transformation ?
Au cours des dernières années, la ville de Chaumes-en-Retz a connu plusieurs grands changements et une évolution démographique importante, surtout depuis la fusion des deux communes en 2016 : Chéméré, 2 500 habitants, et Arthon-en-Retz, 4 000 habitants. Depuis huit ans, la commune connaît une forte croissance de sa population, passant de 6 500 Calmétiens, après la fusion, à 7 300 habitants environ. « Nous avons 600 logements de plus qu’au dernier recensement, il y a cinq ans », indique le maire Jacky Drouet.
Toujours plus d’habitants, toujours plus de besoins. « En tant que commerçant, l’évolution de la commune est essentielle, voire indispensable, explique Quentin Kirion gérant du bureau de tabac de Chéméré. La construction de logements et l’apparition de lotissements dispersés dans la commune amènent un nombre croissant d’habitants, augmentant indirectement le potentiel de nos commerces. »
Chéméré a vu son centre-ville évolué surtout ces derniers mois avec la création du nouvel épicentre : un espace commercial ouvert permettant d’accueillir de nouveaux commerçants tel qu’une fleuriste, une nouvelle épicerie et d’un futur potentiel restaurant rapide. Des nouveaux marchands qui s’ajoutent à ceux déjà présents (pizzeria, coiffeur, salon d’esthétisme, bureau de tabac, boulangerie…).
Dernier grand changement en date, l’ouverture du collège. Une nouvelle infrastructure qui a dû engendrer des travaux, notamment concernant la voirie.
« L’arrivée du collège accentue également le flux de circulation dans la commune, offrant à nous, commerçants, l’opportunité d’exploiter ce potentiel en attirant l’intérêt de ces nouveaux consommateurs » , assure Quentin Kirion.
Le centre-ville d’Arthon-en-Retz a connu un grand changement avec la création d’un bâtiment abritant des locations et des locaux commerciaux, dont un coiffeur et un toiletteur. La boulangerie a aussi déménagé à cet endroit créant un grand espace de vie avec la présence du bar tabac, d’un bar-restaurant, d’un restaurant, …
Depuis septembre, une brigade de gendarmerie a pris ses quartiers au-dessus de la mairie de Chéméré, avant de s’installer, dans trois ans, dans ces locaux qui seront construits, avenue Arthus-Princé, à côté des services techniques.
Source : Le Courrier du Pays de Retz, 15/11/2024
Couëron - Tabac-presse… se diversifier est indispensable
La famille Mouillard vient de reprendre le tabac-presse la Chabossière et le transforme en commerce de proximité.
Trouver de nouvelles sources de revenus est une nécessité.
« Excusez-moi : qu’est-ce que c’est ? » interroge un client du tabac-presse la Chabossière. Le curieux semble dubitatif devant de grosses boîtes transparentes remplies de boulettes vertes. « C’est du CBD en vrac », répond Martial Mouillard, avec le sourire. Le nouveau gérant de la boutique – aux côtés de ses parents – vient de se faire livrer. C’est le moment de faire du réassort.
Mais celui qui revendique d’avoir été, à 20 ans, « le plus jeune buraliste de France en 2021 » pendant quelques mois, ne vend pas que des fleurs de chanvre (cannabis sans psychotrope) ou du tabac. Il a déménagé de Vire (Normandie) et repris cette affaire il y a trois semaines, pour sa « belle » surface : 150 m², contre 30 m² auparavant.
Pas le choix : face à la hausse régulière du prix du tabac et la baisse des ventes de cigarettes, les bureaux de tabac se transforment de plus en plus en commerces de proximité avec un bouquet de services – allant du tabac à l’épicerie – afin d’attirer une nouvelle clientèle.
Le chef d’entreprise de 25 ans le constate tous les jours : certains viennent parfois juste chercher des colis, un journal ou des articles de dépannage comme des piles, des friandises ou un petit cadeau pas cher.
On peut même venir prendre un petit café à emporter pour 1,50 €. Ou tout simplement discuter avec Martial Mouillard qui « adore prendre le temps » . D’autant plus facile que depuis qu’il est à Couëron, ils sont quatre à tenir la boutique.
En plus du PMU, matériel pour vapoter, boissons à emporter, la famille Mouillard met en vente des colis perdus. Et ça cartonne ! L’opération mêlant jeu, surprise et espoir de bonnes affaires, fait recette.
D’ici le 14 janvier, le temps d’obtenir les agréments, la Chabossière fera aussi office de bureau de poste. « C’est important de proposer ce service, en particulier pour les personnes âgées. Ça leur évite de prendre la voiture pour aller dans le centre. » Mi-décembre, un photomaton sera aussi installé.
La confédération des buralistes, organisation professionnelle représentative des 23 300 buralistes de France, accompagne et aide à dynamiser les points de vente. Depuis 2017, elle a notamment lancé un grand projet de transformation, en partenariat avec l’État, visant à moderniser l’offre et l’image des buralistes. Un protocole d’accord – et des fonds associés – a été renouvelé et signé avec l’État pour la période 2023-2027.
Source : Ouest-France, 3/12/2024
Saint-Nazaire - Une charte en vue de revitaliser les centres
La Carene s’est dotée (unanimité), hier, d’une charte d’urbanisme commerciale. Elle découle d’une étude sur le commerce, conduite entre 2022 et 2024 qui a révélé « la tendance des commerces à s’éloigner des lieux de vie et de la centralité des communes, a rappelé Mathieu Coënt (Saint-André-des-Eaux), vice-président en charge du commerce. Les objectifs de la charte sont de freiner la croissance des mètres carrés commerciaux en périphérie, considérant que leur nombre dans l’agglomération (1) suffit à répondre aux besoins des habitants dès aujourd’hui et pour les quinze années à venir. »
Pour une cohérence commerciale à l’échelle de l’agglomération, l’intercommunalité prévoit de se doter de règles d’encadrement des implantations, notamment en périphérie, réglementairement dans le PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal) d’ici 2026.
Une concession de services permettra à l’agglo d’acquérir, requalifier et commercialiser des locaux commerciaux dans tous les centres-villes et centres bourgs du territoire.
Un comité intercommunal du commerce sera amené à se prononcer sur des projets commerciaux à l’échelle intercommunale de plus de 300 m² ou soumis à l’avis de la commission départementale d’aménagement commercial.
Il aura également un rôle de dialogue et de pédagogie avec les porteurs de projets pour éviter les doublons et favoriser la complémentarité de l’offre.
(1) 200 000 m² de commerce dans l’agglo, soit 1,5 m² par habitant (1 m² en moyenne nationale).
Source : Ouest-France, 11/12/2024
Nantes - Les commerçants dans le dur mais prêts à rebondir
Le vice-président chargé du commerce à la CCI, Hugues Frioux, suit de près l’actualité économique et politique et ce n’est pas avec gaieté de cœur qu’il a appris la fin du gouvernement Barnier. Il se montre assez inquiet pour l’avenir, mais croit, quand même, que le commerce peut rebondir. « Mais c’est vrai qu’en cette période de fêtes, il y a mieux comme message à faire passer, tant auprès des commerçants que des clients. »
« Il y a des contraintes d’accessibilité au centre-ville, liées aux travaux, aux manifs…. Le quai de la Fosse fermé, c’est encore plus dur. Cela va entraîner un changement de comportement, car on ne retrouvera jamais le flux qu’on a connu avant sur le quai. Alors comment vont pouvoir venir les consommateurs ? Il va y avoir de nouveaux flux de circulation et il faudra s’y habituer. La gratuité des transports le week-end, c’est en revanche une très bonne chose. On voit qu’on a du monde le samedi. Il faudrait trouver un flux de clients en semaine. Si on a un bon maillage de transports en commun, il manque quand même un chronobus autour du périphérique. »
Parkings : « On va perdre 1 000 places à la Petite-Hollande. C’est le choix politique de la Ville et c’est sans doute un bon choix pour demain, mais il va falloir du temps pour que le consommateur change de mode de transport pour venir en ville.
Comme nous sommes dans une période très chaotique pour le commerce, c’est très compliqué. On comprend le but, mais c’est une contrainte économique qui va fragiliser nos entreprises. Là, on risque gros. »
Van : « Même si les chiffres indiquent une bonne fréquentation, le Van (Voyage à Nantes) n’a pas révolutionné l’été, car il y a une différence entre le flux et la consommation. Les clients sont beaucoup plus regardants par rapport à leur pouvoir d’achat. Ils font attention à leurs dépenses, consomment moins et moins cher. Le travail est différent. »
L’avenir : « Il y a 2 000 locaux commerciaux en centre-ville. On ne sait pas encore comment cela va évoluer, s’il y aura moins de commerces dans le futur. On se doit de réfléchir à une vraie offre pour demain, afin que les commerçants puissent vivre de manière décente. Mais Nantes n’est pas moins bien lotie qu’ailleurs. Car les us et coutumes des clients changent tellement vite. Un commerçant qui vend le même produit toute sa vie, c’est fini et ce n’est, parfois, pas facile à entendre. On a, cependant, la chance d’être dans une métropole où l’on peut échanger et travailler avec les pouvoirs publics. Ce qui est loin d’être le cas partout. »
« La ville manque de boutiques disponibles entre 400 et 800 m2. Et des emplacements n° 1 plus grands n’étaient jamais disponibles. Aujourd’hui, on a des opportunités que l’on a rarement eues dans les années antérieures. On travaille donc sur de beaux dossiers, mais qui demandent du temps. Il faut faire aussi de la qualité et surtout pas du remplissage. C’est pourquoi nous recevons les porteurs de projets, cherchons à les orienter stratégiquement et à faciliter leurs démarches. L’offre commerciale doit être en cohérence avec le développement de demain et après-demain. Enfin, quand tu t’installes, tu dois respecter les règles, la déclaration de travaux, la déclaration à l’ABF… »
« Il y a toujours eu un manque de haut de gamme à Nantes où les clients ont l’habitude d’aller chercher le haut de gamme à Paris. À Nantes, on aime être discrets. Mais avoir des totems forts comme Hermès à Pommeraye est une nécessité dans certains secteurs. »
Source : Presse Océan, 11/12/2024
Petit-Mars - La vitrine du fleuriste primée au niveau national
La vitrine de l’Arrosoir, magasin de fleurs à Petit-Mars, a été primée au concours des vitrines de noël. Ils étaient 1 000 petits commerces à concourir au niveau national, et le fleuriste Xavier Duriez fait partie des soixante-trois finalistes retenus. Désormais il participe au niveau régional pour la première des cinq boutiques retenues dans les Pays de la Loire.
Rencontré dans son magasin, Xavier Duriez avoue sa surprise : « Je n’y croyais pas du tout, car j’ai fait cela à l’arrache. » Il lui a fallu un dimanche après-midi et un lundi de fermeture, mais aussi tout son coeur et son talent pour arriver à un résultat reconnu au niveau national.
Même si le petit commerce connaît des difficultés, cela n’empêche pas l’Arrosoir de participer à la décoration de la commune. Depuis sa prise de fonction en 2019, le fleuriste a connu la fermeture due au Covid, mais a toujours mis un point d’honneur à décorer sa boutique pour toutes les occasions et ce malgré une situation morose pour les petits commerces locaux. Maintenant c’est autour du public de voter jusqu’au mercredi 18 décembre en allant liker sur petitscommerces.fr. Les résultats seront connus mardi 24 décembre.
Source : Ouest-France, 12/12/2024